dimanche 13 juillet 2014

Les polémiques sont toujours stériles

 le Prophète (pbsl) a garanti « une maison dans les faubourgs du Paradis à celui qui s'abstient de toute polémique même quand il a raison » [Abu Daoud].
Pour gagner cette maison dans les faubourgs du Paradis, je vous conseille - et je me conseille - de ne jamais parler des intervenants et de ne jamais les critiquer, mais de décortiquer, démolir ou proposer des idées, rien que des idées. 
Quand le Prophète, que la paix et la bénédiction soient sur lui, critiquait un comportement ou une croyance, il disait seulement : "certains font ceci, certains font cela" sans jamais désigner personne nommément.
Si on était capable de renoncer aux insultes - même aux insultes "polies" - et qu'on renonçait aussi à coller des étiquettes généralement dévalorisantes aux personnes avec qui on échange, le débat serait tellement plus agréable et constructif... 
De toute façon, quel que soit vos opinions, votre véritable adversaire c'est le Diable et les idées diaboliques, pas des hommes ou des femmes que vous ne corrigerez pas en les rabaissant plus bas que terre. Aucun de vous, et moi non plus, ne prouvera qu'il a raison en traitant ceux qui ne sont pas d'accord avec lui ou elle d'imbécile. Et si quelqu'un vous traite ainsi, je vous conseille de ne pas lui répondre et de rebondir seulement sur les idées, sans passion et sans colère. La quête de la vérité suppose qu'on garde la tête froide.
Dis à mes serviteurs de parler de la plus belle manière, car Satan met entre eux la discorde ; Satan est à l’homme ennemi déclaré. (Coran XVII, 53)

mardi 9 avril 2013

Pourquoi rester ? Pourquoi partir ?

Les musulmans de France vivent dans un climat de plus en plus hostile, c'est un fait incontournable, indéniable.

Doivent-ils rester, ou partir ?

Les premiers musulmans sont partis. Pourquoi ? Parce que leur foi et leur vie étaient en danger.

En France, c'est principalement la foi qui l'est. Elle est l'objet d'innombrables micro-agressions, qui vont des publicités explicitement sexuelles dans les rues et sur Internet aux idées fausses qui baignent partout (théorie de l'évolution par exemple) en passant par l'islamophobie des gens et des médias.

On peut adopter une attitude combative, essayer de changer les choses, par exemple au niveau politique, mais les musulmans sont-ils en position de force ? Non.

Soyons réaliste deux minutes : toutes les manifestations, associations, etc., que nous pourrons organiser et auxquelles nous pourrons participer ne changeront rien à l'évolution de la société. Cette évolution est décidée en haut lieu. Les musulmans n'ont aucun pouvoir ni sur le gouvernement, ni sur les médias. Donc ils n'ont aucun pouvoir sur les lois ni sur la manière les français voient l'Islam et les musulmans.

Alors, à quoi bon rester ?

La seule bonne raison que je vois, c'est de délivrer le message, de présenter l'Islam. Les français ne connaissent rien à l'Islam ; nous avons le devoir de leur délivrer le message, comme le prophète Muhammad, que la paix soit sur lui, l'a fait aux Mecquois.

Mais si on n'est pas en position de délivrer le message... ou qu'on est sûr qu'on pourra le faire aussi bien ou mieux ailleurs...

alors je pense qu'il est temps de se rappeler ces versets :

 Dis : «Ô Mes serviteurs qui avez la foi ! Craignez votre Seigneur ! Car à ceux qui font le bien ici-bas est réservée une belle récompense, et la Terre de Dieu est assez vaste pour qui veut Le servir. En vérité, les persévérants seront rémunérés au-delà de toute espérance.» 

Les anges, venus ôter la vie à ceux qui avaient agi iniquement envers eux-mêmes, leur demanderont : «Où en étiez-vous sur le plan de la croyance?» – «Nous faisions partie des opprimés de la Terre», répondront-ils. À quoi les anges répliqueront : «La Terre de Dieu n’était-elle pas assez vaste pour vous permettre de vous expatrier?» Ceux-là auront pour séjour l’Enfer – et quelle triste fin sera la leur ![98] à l’exception des impuissants parmi les hommes, les femmes et les enfants qui sont démunis de moyens et incapables de se frayer un chemin. [99] À ceux-là Dieu accordera Son pardon, car Dieu est Indulgent et Miséricordieux. [100] Quiconque s’expatrie pour servir la Cause de Dieu trouvera sur la Terre de nombreux lieux où s’installer et vivre à l’aise. Quiconque s’expatrie pour servir la Cause de Dieu et de Son Prophète, et que la mort vient surprendre, la récompense de Dieu lui est acquise, car Dieu est Clément et Miséricordieux. [101]

Ce n'est pas adopter une position de victime que de dire que la situation des musulmans est de plus en plus intenable en France. C'est juste constater un fait. Si, à quelqu'un qui nous interroge sur notre croyance, nous sommes tentés de répondre que "nous faisons partie des opprimés de la terre", alors il est temps de s'expatrier... avant que les anges nous reprochent de ne pas l'avoir fait.

Partir, ce n'est pas (comme un certain intellectuel le prétend) "s'exiler pour s'exiler", ni "choisir la solution de facilité". Rien n'est moins facile que de quitter son pays et ses habitudes.

Des gens qui ne croient en rien sont prêts à partir vivre à l'autre bout du monde pour obtenir un salaire un peu plus important et nous, qui croyons à Dieu au jour du jugement, nous ne partirions pas pour éviter l'Enfer et mériter le Paradis ?

Ce que je dis, je crains fort qu'aucun musulman n'ait envie de l'entendre...

Et pourtant, c'est par la sincérité et le fait d'avouer (aux autres et à soi-même) la vérité que l'on grandit dans la foi.

Les contradictions d'un intellectuel réputé musulman

Cet intellectuel est très connu ; tout le monde le considère comme un musulman.

Je ne dis pas son nom parce que l'important, ce n'est pas de montrer du doigt des personnes, mais de comprendre les idées... et de voir où elles mènent.

Première remarque : quand un penseur est flou, qu'on n'arrive pas à savoir ce qu'il veut vraiment dire, on peut être à peu près sûr qu'il y a anguille sous roche, arnaque sous discours.

La vérité est claire et ceux qui travaillent dans le bon sens le sont aussi, clairs.

Pas besoin de tortiller avec les mots quand on cherche à guider, aider, réconforter, éclairer, faire la différence entre le bien et le mal, le vrai et le faux.

Seconde remarque : on ne peut pas (d'un point de vue logique) être à la fois pour une "réforme" de l'Islam et pour une "renaissance" de l'Islam. La réforme est un changement de l'Islam, tandis que la renaissance de l'Islam est le fait que de plus en plus de gens se réveillent et prennent son chemin.

La notion de "réforme" suppose que l'Islam n'est pas parfait, n'est pas au point. Il faut donc le réformer, le changer.
La notion de "renaissance" suppose que les musulmans ont lâché plus ou moins l'Islam. L'Islam est parfait, ce qui cloche, c'est donc les musulmans, qui s'en sont éloignés.

Si on veut une réforme, il faut changer les textes, réécrire les hadiths et le Coran...

Si on veut une renaissance, il faut se changer soi-même : s'accrocher au câble de Dieu. Suivre le Coran et la Sounna.

On ne peut donc pas appeler à la fois à une réforme de l'Islam et à une renaissance de l'Islam.

Et pourtant, c'est ce que fait cet intellectuel !

Bizarre.



samedi 6 avril 2013

Faut-il partir ?

Faut-il quitter un pays où on ne peut pas vraiment vivre sa religion ?
Un pays où la liberté religieuse est enterrée depuis longtemps ?
Faut-il quitter un pays qui érode notre foi ?

mardi 25 septembre 2012

Devenir riche, rester musulman(e)

La richesse est-elle un objectif valable pour un(e) musulman(e) ?

OUI.

A condition bien sûr de bien cerner ses priorités et de mettre chaque chose à sa juste place.
Dieu d'abord.
La richesse ensuite.

Car récolter ce bas-monde au prix de l'au-delà n'aurait aucun intérêt...

Mais l'attitude soufie qui consiste à ne rien faire et à s'en féliciter n'a rien de commun avec l'Islam.

L'objectif "richesse" pousse à l'action et en cela, il est valable.

D'ailleurs devenir un(e) riche musulman(e) c'est avoir l'opportunité de faire le bien à grande échelle...

L'opportunité d'aider les pauvres, d'aider ses proches, de les faire passer d'une situation de souffrance et de pauvreté au bien-être.

Non négligeable, n'est-ce pas ?...

Donc oui, devenez riche, même si c'est nettement plus compliqué à faire qu'à dire.

Il y a des tonnes de livres sur le sujet qui vous aideront à y voir plus clair.

Par exemple "Les secrets d'un esprit millionnaire" et "Comment devenir follement riche rapidement". Ce dernier livre a un défaut : l'auteure y déifie l'univers. Mais il suffit de barrer "univers" et de remplacer par "Dieu", et tout rentre dans l'ordre.

dimanche 23 septembre 2012

Musulmans, servez-vous de votre intelligence !

D'accord, vous avez trouvé la Vérité - ou vous l'avez héritée.
Ce n'est pas une raison pour ronfler sur ses lauriers...

Nous avons besoin d'intellectuels.
Les "oulémas" qui pondent des Fatwas concernant l'Occident alors qu'ils habitent en Arabie Saoudite sont tout simplement mal placés... On a besoin de personnes intelligentes sur place.
D'ailleurs, un savant, ou intellectuel, ne sert pas qu'à faire des fatwas.

Il n'est pas juste un gendarme qui dit "là non... là oui." C'est aussi (dans l'idéal) un éveilleur de conscience, un réveilleur de neurones.

Et ce genre d'intellectuels, on en manque.

Alors ne mettez pas votre intelligence sous le boisseau, et surtout, surtout, ne tombez pas dans la peur paralysante de dévier.

Vous savez : "On m'a dit du mal de ce livre... Il n'est pas tout à fait orthodoxe, il comporte des idées dangereuses... Hors de question que je le lise : je ne veux pas dévier !"

Quand on raisonne ainsi, on a déjà dévié, puisqu'on prend l'ignorance pour une vertu et l'immobilisme pour une qualité.

D'ailleurs, on n'avance qu'en déviant. Un peu trop à droite... Un peu trop à gauche... Il est impossible de progresser tout droit vers sa cible. Même les missiles rectifient sans cesse leur trajectoire !

Ceux qui ont peur de dévier ont peur d'avancer.

Se renseigner n'est jamais un péché - si l'intention est bonne, si on se renseigne pour de bonnes raisons.

J'en reviens à l'intelligence.
Elle ne fonctionne pas dans le vide ; elle a besoin de carburant, de nourriture.
Le Coran est sa pain, comme il est celui de l'âme. Mais comme nous vivons dans ce bas-monde, nous avons besoin d'autres informations.

Des informations sur tout... en fonction de vos objectifs bien sûr.

Car il faut des objectifs.

vendredi 21 septembre 2012

Le secret du bonheur

Vous le connaissez, puisque vous êtes musulman.
Alors pourquoi le chercher encore ?...

Il ne faut plus le chercher il faut l'appliquer.

Au lieu de rester bloqué sur la phase "recherche". ça y est  ! vous avez trouvé !

Passez à l'action, maintenant !

Excusez-moi...

Je voulais dire : passons à l'action, maintenant !

Il est bien temps.

Qu'est-ce qu'on attend ?

La mort ?

A ce moment-là il sera trop tard.

N'attendons pas qu'il soit trop tard.

Ces mots ont une résonnance sinistre, n'est-ce pas ?

TROP TARD...

C'est maintenant que tout se joue. Alors inutile de se perdre dans des nostalgies à 30 centimes d'euros, car tout ce que nous avons (éventuellement) perdu n'est rien comparé à tout ce que nous risquons.

Nous n'avons pas perdu le Paradis.

Mais nous risquons de le perdre, si nous gardons les yeux fixés nostalgiquement sur telle ou telle période de notre existence.

Chaque minute compte.

Trop pressé(e)...

Pressé de récolter. Presser de ramasser du blé (à tous les sens du mot blé)...
Pressé de jouir.
Pressé de profiter.

Mais la patience n'est pas qu'un mot, et pour avoir été pressé de récupérer le butin, les archers changèrent une victoire en défaite, à la bataille d'Uhud.

Que voulons-nous ?

Quelques miettes tout de suite, ou Le Paradis ?...

Il n'y a pas de raccourci.

Qui veut mériter la miséricorde de Dieu doit prendre le chemin le plus droit, le plus noble, le plus clair, le plus pur.

Même si c'est le plus long.

Celui qui zigzague ne raccourcit pas la route... Il ne mène pas au même endroit.

Le prêt avec intérêt n'est pas une manière plus rapide de devenir propriétaire, tout en restant musulman.

C'est une manière plus rapide de se construire une maison en Enfer.

Le don accordé par un mécène à qui on n'a pas dit toute la vérité n'est pas un moyen plus rapide de devenir riche tout en restant musulman.

C'est une manière plus rapide de thésauriser du feu.

Cette vie est trop courte que pour ceux qui la remplissent bien ; pour ceux qui collectionnent les mauvaises actions elle est trop longue. Alors raccourcissons la avec nos bonnes actions, au lieu de l'étirer avec nos mauvaises.

L'impatience est une cause majeure de péchés : n'y succombons pas.

Demandons le pardon de Dieu.

Prenons le chemin qui monte, le chemin droit, celui qui est réservé à ceux qui veulent être en règle avec leur Créateur à toutes les étapes, et pas seulement à quelques unes.

Craignons Dieu.

L'impatience qui nous sollicite, c'est le Diable qui nous appelle. "Dépêche-toi !... Tes objectifs sont nobles, et la fin justifie les moyens... Regarde, là ! Un raccourci ! Prends-le, et tu arriveras à l'heure. Si tu persévères dans le bon chemin, dans dix ans tu n'auras pas progressé d'un pouce. Ta route est trop longue, elle est trop lente ! Puisque je te dis que je connais un raccourci... Fais-moi confiance !"

Lui faire confiance ?

Comme Adam et Eve lui ont fait confiance ?

Ceux qui veulent l'ici-bas et l'au-delà doivent prouver qu'ils veulement vraiment les deux. Le diable ment, et il n'y a réellement pas de raccourci. L'écouter, c'est s'éloigner de ses véritables objectifs (la satisfaction de Dieu, le bonheur avant et après sa mort).

Soyons forts.

Soyons patients.

Une tortue persévérante gagne la course, quand le lièvre lobotomisé la perd. A quoi bon aller vite, si c'est pour aller de travers ?...

Faire le bon choix

Même si intellectuellement on sait très bien que faire le mal, c'est attraper des braises incandescentes avec ses mains nues, le choix du bien n'est pas toujours celui qui s'impose. Ce n'est pas toujours celui qu'on choisit.

Faut-il accuser le diable ?...

Il a une part de responsabilité, c'est indéniable. Cet ennemi du genre humain ne nous laisse jamais tranquille. Il nous harcèle sans relâche avec ses suggestions malsaines. Je rêve d'être devant les piliers et de pouvoir le lapider : ça doit être un soulagement incroyable. Et pour une fois, ce serait lui qui aurait mal...

Mais en attendant le pèlerinage, il faut se battre contre lui sans caillou, et sans oublier que l'essentiel n'est pas lui, mais bien son maître et le nôtre - l'essentiel c'est Dieu.

Hier, j'ai perdu plusieurs jours de travail.

Enfin perdu ce n'est peut-être pas le mot, mais l'impression n'en est pas moins pénible.

Certains se révoltent contre Dieu parce que leur enfant est mort... et d'autres n'attendent pas des circonstances aussi tragiques.

J'ai eu envie de dévier simplement parce que j'ai travaillé sept jours pour rien.

Pitoyable, n'est-ce pas ?

Ou juste grotesque.

Mais bon... on a les épreuves qu'on est capable de supporter ! Certains ont les épaules solides, et d'autres ont les épaules en tuyau de pipe. Dieu nous impose des charges proportionnelles à nos capacités.

Aujourd'hui, j'ai décidé de me reprendre en main.

Au programme :
- écoute du Coran.
- Motivation pour poursuivre l'écriture de "Khadija" - la biographie dont vous pouvez télécharger 100 pages en m'envoyant un mail (clemence-beausoleil@hotmail.fr).
- Vaisselle... ce n'est pas cet item qui est le plus original.

Je pense que Khadija, l'une des quatre meilleures femmes qui ait vécu sur la terre, n'avait pas ce genre de défaillance. A vrai dire, j'en suis sûre. Comment écrire sur une femme qui m'est cent mille fois supérieure ?...

On ne peut pas mettre sous la loupe une cime !

A moins d'être soi-même situé sur une cime plus élevée.

Ce n'est pas mon cas.

Comparée à Khadija, je suis un zéro. ça rend l'écriture de cette biographie pénible et problématique. A chaque page, ou presque, je suis confrontée à la médiocrité de mes choix. C'est la route pour s'améliorer, sans doute... mais c'est aussi terriblement inconfortable. J'aimerais croire que je ne suis pas si nulle que ça.

Que j'ai quelques bonnes actions à mon actif.

Bref, l'excellence de Khadija me fait prendre conscience de mon piètre niveau, et ça me démoralise.

En fin de compte, je n'avance pas.

Je piétine à la page 110.

Je m'étais dit : "J'écris cette biographie avant tout pour moi... en fréquentant Khadija, je vais forcément m'améliorer."

Le raisonnement était valable, mais la pratique ne suit pas.

J'admire avec amertume et rancoeur : pourquoi ne suis-je pas capable d'être une excellente épouse, moi aussi ?
Pourquoi ne suis-je pas capable de placer Dieu et la foi avant toute chose ?

Questions qui m'empoisonnent.

Ceci dit, les sortir ici m'en soulage un peu... tout n'est pas perdu.








mardi 11 septembre 2012

Paradoxe : des américains non-croyants appliquent un secret révélé dans le Coran tandis que beaucoup de musulmans l'oublient....

Quel secret ?

"Si vous êtes reconnaissants, très certainement J'augmenterai [Mes bienfaits] pour vous." (14,7)

C'est dit en toutes lettres. Mais nous, musulmans, que faisons-nous pour que Dieu augmente ses bienfaits pour nous ?...


Avons-nous un plan, une stratégie pour développer la reconnaissance dans nos coeurs ?

Certains croyants en ont un, très certainement.

D'autres n'en ont pas et se laissent envahir par l'ingratitude parce qu'ils ne font pas l'effort conscient de cultiver la gratitude. (Je ne jette la pierre à personne, étant la première à tomber dans le travers que je dénonce.)

Inversement, beaucoup d'Américains adeptes du développement personnel tiennent un "journal de gratitude" où ils notent consciencieusement toutes les "causes de gratitude" qu'ils découvrent, chaque jour... 

Pourquoi ?

Parce qu'ils savent que c'est un moyen pour que Dieu leur donne plus.

Sauf que n'étant, pour la plupart, par croyants, du moins pas monothéistes, ils s'imaginent plutôt que c'est un moyen pour que "L'Univers" leur donne davantage. Baptisant le tout "loi d'attraction", ils s'imaginent qu'ils ont percé les secrets métaphysiques les plus ultimes.

Et effectivement Dieu leur donne davantage - même s'ils ont l'inconvenance (et la mécréance) de le confondre avec Sa création en le prenant pour l' "Univers"...

A travers la (bonne) habitude du journal de gratitude, ces Américains récoltent plus d'amour, plus de succès, plus d'argent, etc.

Comment se fait-il que eux, qui sont perdus, égarés, aient l'intelligence de mettre en pratique un verset du Coran qu'ils n'ont même pas lu alors que nous, qui avons la vérité, qui lisons le Coran, qui connaissons ce verset, ne faisons rien pour que les bienfaits de Dieu augmentent sur nous ?...

Je vous le demande, cher frère ou soeur de passage !

Allez, hop, prouvons-nous à nous-mêmes que nous ne sommes pas des bras-cassés, tenons nous aussi un journal de gratitude, ça ne prend que quelques minutes par jour et c'est un moyen très efficace pour devenir plus reconnaissants vis-à-vis de Dieu, et donc pour qu'Il augmente ses bienfaits sur nous.

lundi 10 septembre 2012

Pourquoi lire le Coran tous les jours ?

Pourquoi lire le Coran tous les jours (en Arabe dans l'idéal, en traduction si on ne sait pas encore l'Arabe), sachant que la vie quotidienne nous en détourne, et que le Diable nous chuchote dix mille raisons de ne pas le faire, dix mille tâches plus urgentes que celle-là, dix mille excuses... "Tu connais déjà le sens du Coran, tu n'as pas BESOIN de le lire tous les jours... Laisse ça pour ce soir, demain, après-demain, l'année prochaine, etc."

Raison numéro 1 : Parce que tout petit effort fourni pour lire le Coran aura sa récompense.

Le Prophète  (SAW) a dit: "Celui qui récite le Coran couramment sera en compagnie des anges nobles et celui qui, en lisant le Coran, tâtonne et éprouve des difficultés recevra une double récompense".


Raison numéro 2 : parce que le Coran est un ascenseur au Paradis.

le Prophète (SAW) a dit : « On dira à l’habitué à la lecture du Coran : lis et progresse et récite comme tu avais l’habitude de le faire dans ta vie antérieure ; ton rang sera fixé en fonction du dernier verset que tu auras lu ».

Il y a bien d'autres raisons...

Raison numéro 3 : parce que sans Coran, on a rien pour se protéger. 


Le Prophète (SAW) a dit: "Celui dont la poitrine ne contient point de Coran est comparable à une maison en ruine". (At-Tirmidhi)

Cette comparaison nous permet de comprendre que la lecture du Coran  nous permet de nous construire,  nous met à l'abri des intempéries, qui nous permet de tenir debout, et aussi de servir à quelque chose (à quoi sert une maison en ruine ? à rien !)

Je viens de réaliser, en lisant de plus près les hadiths en question, que le Prophète (SAW) parle de ceux qui apprennent par coeur le Coran et pas seulement de ceux qui le lisent ou l'écoutent...


dimanche 9 septembre 2012

Khadija : pourquoi est-elle "la mère des croyants" ?

Une mère est la fois celle qui met au monde et celle qui nourrit et protège dans la période critique où l'être humain est fragile, vulnérable, incapable de se protéger tout seul.

Dans ce créneau temporel de grande vulnérabilité, personne n'est capable de se servir de ses mains ni de ses pieds. Sans la tendresse vigilante et non-stop, 24h sur 24, de maman et papa, mais surtout maman, le petit être humain... meurt.

Khadija a veillé comme une mère sur le dernier Prophète. Elle l'a aimé, soutenu, consolé, aidé de toutes les manières : financière, affective, intellectuelle.

Khadija a donné sa fortune, son immense fortune, pour guider et aider les musulmans.

A une époque où l'Islam était encore fragile et vulnérable comme un petit poussin encore encoquillé, elle a veillé sur lui comme une mère-poule.

Mais non... ce n'est pas l'Islam qui était fragile ; la vérité n'a pas besoin de nous.

C'est NOUS qui avons besoin de la vérité.

A l'époque, ce sont les croyants qui étaient pareils à des nourrissons : vulnérables, fragiles, incapables de se débrouiller tout seul.

Khadija les a nourrit à tous les sens du terme.

Elle les a invité à manger au sens littéral... Elle a fait la cuisine pour eux...
Et elle les a nourris à la fois de bonne nourriture et de bonnes paroles, elle les a renforcé par la Vérité et les dattes, la viande, les fruits, etc.

Bref, elle a été une mère pour eux.

Une mère où moment où les croyants en avaient un besoin vital.

Sans Khadija, nous ne serions pas croyants.

C'est pour ça que Khadija est "la mère des croyants".


L'obéissance aux parents et l'obéissance au mari

Un savant que je ne nommerai pas (je n'ai pas envie de lui faire de la publicité) prétend qu'une femme doit obéir à ses parents même si cette obéissance entre en conflit avec l'obéissance qu'elle doit à son mari.

C'est n'importe quoi.

Le Prophète (SAW) a été très clair : la personne qui a le plus de droit sur une femme, c'est son mari - de même que la personne qui a le plus de droit sur un homme, c'est sa mère.

Qui plus est, une femme mariée ne doit tout simplement PAS d'obéissance à ses parents.

Elle doit être gentille et respectueuse avec eux, et leur rendre service quand c'est possible - oui. Mais leur OBEIR ?...

On ne peut pas servir plusieurs maîtres à la fois.

Sauf à se retrouver dans la position inconfortable et impossible à laquelle Dieu fait référence dans le Coran :

Dieu vous propose en parabole un serviteur qui a plusieurs maîtres associés, qui se disputent son service, et un autre serviteur qui n’a qu’un seul maître. Le sort de ces deux serviteurs est-il le même? Louange à Dieu, la différence est claire ! Mais trop peu d’hommes en ont conscience !

Le sort du croyant est enviable précisément parce qu'il n'a qu'un seul maître : DIEU.

Et Dieu, qui ne demande l'impossible à personne, aurait-il mis la femme dans la même position impossible que ce serviteur qui "a plusieurs maîtres associés qui se disputent son service" ?...

Bien sûr que non !

Eve n'a pas été créé pour compléter deux, trois, quatre ou cinq personnes, elle a été créé pour compléter Adam, son époux - point barre.

jeudi 23 août 2012

LECTURE GRATUITE (J'ai besoin de votre opinion !)

Salam alykoum cher lecteur ou lectrice,

j'ai besoin de votre opinion sur le livre que je suis en train d'écrire.

C'est une biographie de Khadija, l'épouse bien aimée du prophète Muhammad (saw).

Téléchargez le pdf (ici) des 100 premières pages, lisez-le et dites-moi ce que vous en pensez... soit en laissant un commentaire ici, soit en m'écrivant un mail (clemence-beausoleil@hotmail.fr).

Je suis intéressée par tout commentaire positif, négatif ou mitigé...

J'écris pour VOUS : aidez-moi à remplir vos attentes !

Choukrane !

dimanche 22 juillet 2012

Ramadan : jeûner... ou prendre son élan pour manger ?

On peut reculer pour mieux sauter.
On peut aussi jeûner pour mieux manger.

Ce n'est PAS la démarche de l'Islam ; ce n'est pas ce que préconise le Prophète Muhammad, que la paix soit sur lui.

Le ramadan est sensé être une période où le ventre perd son pouvoir et où c'est l'âme qui passe au premier plan.
Pas un mois de boustifaille, pas une orgie de nourriture.

Rompre le jeûne, c'est rompre le jeûne - pas faire un festin à se bousiller l'estomac.

(C'était un petit rappel pour tous les musulmans et musulmanes... y compris moi.)