vendredi 21 septembre 2012

Faire le bon choix

Même si intellectuellement on sait très bien que faire le mal, c'est attraper des braises incandescentes avec ses mains nues, le choix du bien n'est pas toujours celui qui s'impose. Ce n'est pas toujours celui qu'on choisit.

Faut-il accuser le diable ?...

Il a une part de responsabilité, c'est indéniable. Cet ennemi du genre humain ne nous laisse jamais tranquille. Il nous harcèle sans relâche avec ses suggestions malsaines. Je rêve d'être devant les piliers et de pouvoir le lapider : ça doit être un soulagement incroyable. Et pour une fois, ce serait lui qui aurait mal...

Mais en attendant le pèlerinage, il faut se battre contre lui sans caillou, et sans oublier que l'essentiel n'est pas lui, mais bien son maître et le nôtre - l'essentiel c'est Dieu.

Hier, j'ai perdu plusieurs jours de travail.

Enfin perdu ce n'est peut-être pas le mot, mais l'impression n'en est pas moins pénible.

Certains se révoltent contre Dieu parce que leur enfant est mort... et d'autres n'attendent pas des circonstances aussi tragiques.

J'ai eu envie de dévier simplement parce que j'ai travaillé sept jours pour rien.

Pitoyable, n'est-ce pas ?

Ou juste grotesque.

Mais bon... on a les épreuves qu'on est capable de supporter ! Certains ont les épaules solides, et d'autres ont les épaules en tuyau de pipe. Dieu nous impose des charges proportionnelles à nos capacités.

Aujourd'hui, j'ai décidé de me reprendre en main.

Au programme :
- écoute du Coran.
- Motivation pour poursuivre l'écriture de "Khadija" - la biographie dont vous pouvez télécharger 100 pages en m'envoyant un mail (clemence-beausoleil@hotmail.fr).
- Vaisselle... ce n'est pas cet item qui est le plus original.

Je pense que Khadija, l'une des quatre meilleures femmes qui ait vécu sur la terre, n'avait pas ce genre de défaillance. A vrai dire, j'en suis sûre. Comment écrire sur une femme qui m'est cent mille fois supérieure ?...

On ne peut pas mettre sous la loupe une cime !

A moins d'être soi-même situé sur une cime plus élevée.

Ce n'est pas mon cas.

Comparée à Khadija, je suis un zéro. ça rend l'écriture de cette biographie pénible et problématique. A chaque page, ou presque, je suis confrontée à la médiocrité de mes choix. C'est la route pour s'améliorer, sans doute... mais c'est aussi terriblement inconfortable. J'aimerais croire que je ne suis pas si nulle que ça.

Que j'ai quelques bonnes actions à mon actif.

Bref, l'excellence de Khadija me fait prendre conscience de mon piètre niveau, et ça me démoralise.

En fin de compte, je n'avance pas.

Je piétine à la page 110.

Je m'étais dit : "J'écris cette biographie avant tout pour moi... en fréquentant Khadija, je vais forcément m'améliorer."

Le raisonnement était valable, mais la pratique ne suit pas.

J'admire avec amertume et rancoeur : pourquoi ne suis-je pas capable d'être une excellente épouse, moi aussi ?
Pourquoi ne suis-je pas capable de placer Dieu et la foi avant toute chose ?

Questions qui m'empoisonnent.

Ceci dit, les sortir ici m'en soulage un peu... tout n'est pas perdu.








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